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Mercredi 01 juillet 2015

Campagne de fouilles et étude du bâti du "vescovado" d’Akerentia en Calabre (Italie)
- du 1er juillet au 29 juillet 2015

Responsable :  Aurélie Terrier (Université de Genève - Université Lyon 2, ArAr)

Equipe :
Camille Aquillon (Archéologue)
Damien Colomb (Archéologue)
Céline Girardet (Archéologue chez Museion-epca)
Justine Saadi (Université de Lyon2)

Site de "vescovado" d’Akerentia en Calabre, Italie
Akerentia fait partie de l’actuelle commune de Cerenzia dans la province de Crotone, qui s’étend sur une superficie de 1700 km2 sur le versant ionique de la péninsule calabraise. La ville est située juste au sud du massif de la Sila et s’élève sur un promontoire à 500 mètres d’altitude. Ce dernier surplombe la vallée du Lese et les collines environnantes.


Site de "vescovado" d’Akerentia en Calabre, ItalieSelon les sources disponibles, la ville d’Akerentia (ou Cerenzia Vecchia) est habitée sans discontinuité du IXe au XIXe siècle, puis abandonnée en 1860. Elle représente donc un terrain d’investigation très prometteur quant à l’évolution d’une cité entre le Moyen Âge et l’Epoque moderne.
L’étude de cette agglomération entre dans une problématique plus générale portant sur l’incastellamento et de la transformation du territoire entre le VIIIe et le XIIIe siècle. Il s’agit d’une période charnière de l’histoire de l’Italie méridionale, depuis la reconquête byzantine jusqu’à l’installation du système féodale par les Normands.
Akerentia apparaît à la fin du IXe siècle en suffragant de la nouvelle métropole de Santa Severina au sud du massif de la Sila. De ces nouveaux diocèses constitués, Akerentia est la seule citée pouvant être étudiée sans contraintes, les autres étant toujours occupées. L’abandon de la ville offre donc une opportunité d’étude inédite.
La subite apparition de cette agglomération en tant que cité épiscopale sans l’existence d’une occupation antérieure semble peu probable. La position topographique dominante du promontoire ne peut que conforter ce postulat. De plus, la région est occupée de plusieurs lieux stratégiques (soit en fonction de leur position sur les voies de circulation, soit sur des sites naturellement protégés), par des structures du type enceinte-refuge, et ce à partir du VIe siècle. La mention d’Akerentia ainsi que d’Umbriatico, d’Isola di Capo Risuto et de Gallipoli dans les listes épiscopales de la fin du IXe siècle, démontre bien une volonté de reconquête de l’Empire byzantin de ses anciens territoires. L’un des postulats de cette étude, est, dans la mesure du possible, de déterminer la véritable fonction du dit « vescovado » qui surplombe la ville. À l’heure actuelle, les locaux parlent de cathédrale, mais cela pourrait également être l’emplacement d’un castrum byzantin, d’un château Normand, d’un palais épiscopal ou les quatre successivement et/ou parallèlement.


Site de "vescovado" d’Akerentia en Calabre, ItalieLa prospection radar réalisée en avril par Christian Camerlynck (Université Pierre et Marie Curie, Paris 6 – UMR 7619 Sisyphe) a permit de mettre au jour des structures liées à un bâtiment antérieur. Les opérations de 2015 permettront d’ouvrir deux secteurs de fouilles qui serviront à préciser le plan de l’édifice, aujourd’hui incomplet. Parallèlement à la fouille, l’étude du bâti se poursuivra.

Lundi 22 juin 2015

Campagne de fouilles de l'abbaye Saint-André-le-Haut à Vienne (Isère),
fouilles archéologiques programmées (chantier école de l'université de Lyon 2) 2015.
- du 22 juin au 17 juillet 2015

Co-responsables :
Anne Baud (MCF Université Lyon 2, ArAr), Anne Flammin (IE, CNRS, ArAr) et Monique Zannettacci (Archéologie municipale de Vienne)

Les recherches archéologiques menées dans l'abbaye Saint-André-le-Haut à Vienne depuis une dizaine d'années ont essentiellement porté sur l'église abbatiale. L'étude archéologique du site a permis de restituer plusieurs phases d'occupation depuis l'Antiquité avec la présence d'aqueducs auxquels se superposent une série d'inhumations antérieures à l'an Mil. Le premier édifice reconnu correspond probablement aux reconstructions suscitées par l'arrivée des moniales d'Arles. Il s'agit d'une église à nef unique terminée à l'est par une abside avec crypte. Dans un deuxième temps, vers 1200, l'église est agrandie par l'ajout d'une travée occidentale et les deux premières travées sont voûtées d'ogives. L'accès à la crypte est condamné. Au XIVe siècle, le premier chevet et la crypte sont détruits et un nouveau sanctuaire est édifié à l'emplacement du précédent. La fonction cimétériale de l'abbatiale a été mise en évidence à l'époque moderne, probablement peu après les guerres de religion, lorsque Saint-André accueille la paroisse en ses murs.
L'opération de 2015 va s'attacher à la poursuite de la fouille des différents niveaux de sépultures dans la nef, à celle du petit édicule mis au jour en 2012 et à la réalisation d'un sondage dans le cloître.

Composition de l'équipe :
Mathilde Duriez (Archéologue)
Sandra Piotrowski (Archéologue)
Céline Brun (Céramologue, IE, CNRS, ArAr)
Gérard Charpentier (Architecte, IR, CNRS, USR 3439)
Damien Laisney (Topograghe, IE, CNRS, USR 3439)
Loic Mindaoui (Anthropologue)
Audrey Gaillard (Anthropologue)
Delphine Linard (Anthropologue)
Bérénice Chamel (Anthropologue)
et les étudiants de l'Université de Lyon 2

Lundi 08 juin 2015

Campagne de fouilles de l'abbaye de Sixt-Fer-à-Cheval (Haute-Savoie)

Responsable de l'intervention : Sidonie Bochaton

Composition de l'équipe :

-Audrey Gaillard (anthropologue)
-Mathilde Duriez et Amélie Roger (doctorantes Lyon 2 - ArAr)
-Marie Nique et Sandra Piotrowski (archéologues)
-Rayen Chappaz Ortega (étudiante à Lyon 2)

Dans le cadre d'une thèse en archéologie du bâti médiéval dirigée par Anne Baud et suite aux précédentes interventions menées sur le site abbatial par le Conseil Général de la Haute-Savoie et la société Hadès, nous reprenons cette année l'étude de l'abbaye augustinienne de Sixt. Ce sondage est le premier d'une série de trois qui se concentreront autour de l'église abbatiale dans le but d'en mieux connaître les abords, mais également de déterminer les axes de circulation internes au monastère.

Lundi 18 mai 2015

Campagne de fouilles de Panossa "Les Buissières".
Fouilles archéologiques programmées (chantier école de l'université de Lyon 2).
Interventions du 18 mai au 03 juillet 2015.
Co-responsables :
Matthieu Poux et Aldo Borlenghi (Université Lyon 2, ArAr)

Le site de Panossas est situé au lieu-dit "Les Buissières", il est inscrit dans le territoire de la cité de Vienne (situé à 31 km à l’ouest) mais est aussi en bordure de celui de Lugdunum (situé à la même distance). Il a été repéré et interprété comme villa romaine en 1976 par Y. Burnand et a depuis lors été l’objet de différentes opérations de sondages et de campagnes de fouilles. Elles n’ont véritablement débutées qu’en 2012, et ont permis de mettre au jour d’une part un ensemble thermal et d’autre part un secteur artisanal.
Le complexe thermal s’étend sur plus de 900 m² ; les vestiges sont encore en élévation sur deux à quatre mètres de hauteur.

Le circuit balnéaire s’organise en fonction des phases d’aménagements. Dans la première, l’accès se faisait par le nord via un apodyterium chauffé. Dans son prolongement méridional, on accédait à un lieu de réunion de type aula. À partir de cet espace on accédait à ce qui semble être un frigidarium, puis un tepidarium et enfin au caldarium.
Dans la seconde phase, après les réaménagements, le circuit est identique, exception faite de l’ajout d’un sudatorium. Cet édifice thermal semble avoir été construit au plus tard au début du IIe s. apr. J.-C. comme en attestait la découverte de monnaies d’époque flavienne dans un radier de fondation. L’utilisation se poursuit jusqu’au IVe s. apr. J.-C. avant la destruction des structures.
Ce bâtiment est entouré par des pièces de service liées à son utilisation: cuisine, salles de chauffe, pièces de stockage, latrines…
En partie orientale se développe un bâtiment dont l’identification demeure inconnue : il sera l’objet de la campagne de fouilles en 2015.
Lors d’une tranchée de diagnostic réalisée en 2014, à l’est de l’édifice thermal, un corps de bâtiments a été reconnu. L’étude planimétrique et stratigraphique a révélée plusieurs états superposés donnant une chronologie relative allant de la période augustéenne jusqu’au IVe s. apr. J.-C. Les indices récoltés à ce jour orientent vers une interprétation résidentielle.
La zone artisanale se met en place durant trois états de construction principaux, dont la datation s’échelonne entre la seconde moitié du Ier s. av. J.-C. et le IVe s. apr. J.-C.
Le premier bâtiment construit adopte un plan rectangulaire axé nord-sud et se compose dans son état final d’une succession de six cellules installées contre un mur d’enclos et bordé à l’est d’un portique dont on ne conserve que les piles de soutènement. Le mur d’enclos est percé par un bâtiment porche doté de chasse-roues et traversé par un niveau de circulation en cailloutis. Un second axe longe ce bâtiment à l’ouest. En bordure occidentale de celle-ci, une sépulture à incinération a été découverte. Elle est constituée d’un coffrage de tuiles maintenu par quatre pierres de calage et installé dans une fosse. Dans ce coffret prenait place un vase ossuaire intact contenant les cendres du défunt ainsi qu’un balsamaire en verre. Le matériel qui lui est associé témoigne d’une tombe privilégiée aménagée dans le courant de la période julio-claudienne.

Ce bâtiment est recouvert par la construction d’un grenier maçonné qui conserve et réutilise les axes de communication ainsi que la porte charretière. Il se compose de deux modules de stockage sur plancher suspendu installés de part et d’autre d’une zone de manutention surplombant l’espace de circulation extérieur.
Au nord, viennent s’accoler au courant du IIIe s. deux nouveaux bâtiments. Directement contre la porte charretière s’implante alors un bâtiment à vocation artisanale comportant une installation de forge bimétallique.
Enfin, un dernier bâtiment a été repéré plus au nord : il a notamment livré un foyer sommaire ainsi qu’une fosse contenant un bucrane.
La campagne de fouille de 2015 se concentrera principalement pour cette zone sur un autre bâtiment, partiellement fouillé en 2012, qui présente un plan à cour centrale (d’après des photographies aériennes) dotée de cellules périphériques, laissant penser à un plan d’auberge.
Depuis ces différentes campagnes de fouille, la nature et l’importance des vestiges a conduit à compléter l’interprétation du site : la villa initiale serait notamment adjointe de structures d’accueil des voyageurs. Il s’agit à ce jour d’hypothèses de travail que les fouilles à venir se devront de confirmer ou d’infirmer.

Jeudi 09 octobre 2014

Campagne de fouilles de l'abbaye Saint-André-le-Haut à Vienne (Isère),
fouilles archéologiques programmées (chantier école de l'université de Lyon 2) 2014.
- Du 9 septembre au 17 octobre 2014

Co-responsables :
Anne Baud (MCF Université Lyon 2, ArAr) et Anne Flammin (IE, CNRS, ArAr)
Monique Zannettacci (Archéologie municipale de Vienne)

Les recherches archéologiques menées dans l'abbaye Saint-André-le-Haut à Vienne depuis une dizaine d'années ont essentiellement porté sur l'église abbatiale. L'étude archéologique du site a permis de restituer plusieurs phases d'occupation depuis l'Antiquité avec la présence d'aqueducs auxquels se superposent une série d'inhumations antérieures à l'an Mil. Le premier édifice reconnu correspond probablement aux reconstructions suscitées par l'arrivée des moniales d'Arles. Il s'agit d'une église à nef unique terminée à l'est par une abside avec crypte. Dans un deuxième temps, vers 1200, l'église est agrandie par l'ajout d'une travée occidentale et les deux premières travées sont voûtées d'ogives. L'accès à la crypte est condamné. Au XIVe siècle, le premier chevet et la crypte sont détruits et un nouveau sanctuaire est édifié à l'emplacement du précédent. La fonction cimétériale de l'abbatiale a été mise en évidence à l'époque moderne, probablement peu après les guerres de religion, lorsque Saint-André accueille la paroisse en ses murs.
L'opération de 2014 va s'attacher à la poursuite de la fouille des différents niveaux de sépultures dans la nef, à celle du petit édicule mis au jour en 2012 et à la réalisation d'un sondage dans le cloître.

Composition de l'équipe :
Céline Brun (Céramologue, IE, CNRS, ArAr)
Gérard Charpentier (Architecte, IR, CNRS, USR 3439)
Damien Laisney Charpentier (Topograghe, IE, CNRS, USR 3439)
Erwan Nivez (Anthropologue)
Alexia Supryk (Anthropologue)
Les étudiants de l'Université de Lyon 2

Mercredi 02 juillet 2014

Anne BAUD et Anne SCHMITT, du laboratoire, accueillent des étudiants de licence et master pour un stage d'étude du bâti à Vaudevant (Ardèche). Ce stage comprend : topographie, techniques de relevés, photographies redressées, laserscanner 3D et étude des pierres de construction et des ressources disponibles à proximité. Une prospection archéologique sera également effectuée dans les différents hameaux de la commune.
Au Moyen-Age, de nombreux prieurés ruraux se développent en Vivarais. Au XIe siècle, Vaudevant est annexée au prieuré de Saint Félicien (village voisin) et dépend du chapitre Saint Barnard de Roman.
- du 7 au 19 juillet 2014 - Vaudevant

Lundi 09 septembre 2013

Fouilles archéologiques à l’abbaye de Cluny (71) sous la direction d’Anne BAUD, du Laboratoire, et Christian Sapin (CEM et CNRS).
Dates : 9 septembre – 18 octobre 2013.

Composition de l'équipe :
- Laboratoire Archéométrie et Archéologie : Anne Flammin (IE, CNRS) et des étudiants de l’université de Lyon2.
- CEM d’Auxerre :  F. Chaléat (CEM), ), G. Fèvre (CEM), F. Henrion (CEM) et des stagiaires.

Cette dernière campagne de fouilles menée dans le cadre d’une opération tri-annuelle doit permettre de réaliser des vérifications et de compléter la documentation archéologique sur les vestiges de la demeure aristocratique carolingienne, de la chapelle Sainte-Marie et du cloître.

Lundi 19 août 2013

Sondages - Courzieu « Le Châtelard » (Rhône)

Août 2013

Responsable : Fanny Granier (Archeodunum)

Le site du « Châtelard » (commune de Courzieu) est localisé dans les Monts du Lyonnais, sur un sommet qui domine le nord du sillon rhodanien Il présente trois fortifications de pierres sèches. Le bon état de conservation des trois remparts a attiré les amateurs d’archéologie dès le début du 20e siècle.

Le bon état de conservation des enceintes, la qualité du mobilier archéologique issu des fouilles anciennes, ainsi que les périodes d’occupations attestées sur le site, en font un gisement particulièrement intéressant. Dans l’état actuel des connaissances, le « Châtelard » est en effet le seul site fortifié des Monts du Lyonnais dont l’occupation à l’âge du Bronze et au premier âge du Fer est avérée. Les horizons représentés pour la Protohistoire (début du Bronze final, phase moyenne, puis premier et second âge du fer) reprennent un schéma connu par ailleurs dans d’autres régions. Il sera donc intéressant de compléter les connaissances actuelles avec l’apport de nouvelles données.

À ce jour, seule la partie sommitale du site a été explorée. Il paraît donc nécessaire d’en documenter les autres secteurs afin d’apporter de nouveaux éléments de datations et de réflexion sur cet établissement de hauteur. Deux sondages d’évaluation seront donc conduits à la fin du mois d’août dans le cadre du Projet Collectif de Recherche portant sur l’habitat fortifié à l’âge du Bronze et au 1er âge du Fer sur le versant oriental du Massif Central (départements de l’Ardèche, de la Loire et du Rhône).

Jeudi 02 mai 2013

Fouilles 2013 : du 2 au 31 mai

Responsables :

  • Anne Baud (MCF Université Lyon 2, UMR 5138)
  • Monique Zannettacci (Archéologie municipale de Vienne)

 Composition de l'équipe :

  • Anne Flammin (IE CNRS, UMR 5138),
  • Alexia Supryk (anthropologue)
  • les étudiants de l’université de Lyon2

Les recherches archéologiques menées dans l’abbaye Saint-André-le-Haut à Vienne ont essentiellement porté sur l’église abbatiale. Plusieurs campagnes de fouilles ont été menées depuis une dizaine d’années. L’étude archéologique du site a permis de restituer plusieurs phases d’occupation depuis l’Antiquité avec la présence d’aqueducs auxquels se superposent une série d’inhumations antérieures à l’an Mil. Le premier édifice reconnu correspond probablement aux reconstructions suscitées par l’arrivée des moniales d’Arles. Il s’agit d’une église à nef unique terminée à l’est par une abside avec crypte. Dans un deuxième temps, vers 1200, l’église est agrandie par l’ajout d’une travée occidentale et les deux premières travées sont voûtées d’ogives. L’accès à la crypte est condamné. Au XIVe siècle, le premier chevet et la crypte sont détruits et un nouveau sanctuaire est édifié à l’emplacement du précédent. L’église est totalement voûtée. La fonction cimétériale de l’abbatiale a été mise en évidence à l’époque moderne, probablement peu après les guerres de religion, lorsque Saint-André accueille la paroisse en ses murs.

L’opération de 2013 va s’attacher à la fouille d’une partie de la nef et des différents niveaux de sépultures qui s’y trouvent ainsi qu’à la poursuite de l’étude de bâti.

Lundi 22 avril 2013

Sondages 2013
La campagne de sondages qui va débuter cette année sur le Clos de la Solitude (Lyon 5e ) devrait nous permettre de comprendre l’évolution chronologique et fonctionnelle de l’îlot méridional dégagé dans les années 1960, tout en apportant de nombreuses données sur les matériaux et les techniques de construction antiques de la colonie de Lugudunum. En effet, la bonne conservation des vestiges, rendue possible par l’implantation en terrasse de ces habitats et par l’absence de construction en dur depuis leur abandon, nous offre une fenêtre privilégiée pour observer l’évolution de l’architecture domestique de ce quartier.

Responsables :

Benjamin Clément  (fouille)
Lucas Guillaud (fouille)
Cécile Batigne Vallet (post-fouille)
Céline Brun (post-fouille)

Partenaires :

Le Laboratoire, UMR 5138 - CNRS
L'Association GAROM
Ecole Sainte-Marie, Lyon
SRA Rhône-Alpes
Université Lumière Lyon 2