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Lundi 23 juin 2025

Sanctuaire antique de Mancey (71) – Fouille programmée triennale (2024–2026)

Sous la direction de Grégory Compagnon, archéologue contractuel (ArAr et Groupe de Recherche Archéologique de Tournus).

Situé sur une crête forestière dominant les vallées de la Saône et de la Grosne, ce complexe cultuel antique, découvert en 2021, a livré des vestiges remarquablement bien conservés. En 2024, le sanctuaire de Mancey est entré dans une nouvelle phase de fouille programmée triennale, à la suite des sondages réalisés en 2023. Cette première campagne triennale s’est déroulée en juillet sur deux semaines, mobilisant en continu une vingtaine de fouilleurs autour des monuments M3 et M5. Elle a été particulièrement riche en données malgré sa durée limitée. 

Le monument M3 est construit sur une terrasse aménagée et forme un quadrilatère dont le plus long côté mesure environ 12 m. Il a subi plusieurs réfections structurelles dont un agrandissement. Les murs sont conservés jusqu’à 130 cm en élévation. La fouille a révélé une stratigraphie particulièrement développée et complexe. Il présente trois phases d’aménagement s’étendant sur un siècle, depuis la fondation de la salle 1 à la fin du IIIe siècle jusqu’aux derniers réaménagements à la fin du IVe siècle. L’édifice a livré de nombreux dépôts rituels (ossements, monnaies brûlées ou mutilées, céramique fine, gobelets en verre et autres petits mobiliers) qui ont la particularité d’être insérés dans les interstices architecturaux. Le spectre faunique est très particulier : poule, passereaux, cochon de lait, poisson. 

Le monument M5, à plan centré, forme un quadrilatère d'environ 15 m de côté et est conservé sur environ 70 cm en élévation. Il est marqué par une architecture élaborée (terrazzo, marbres, enduits polychromes) et une forte valeur symbolique, bien que sa fonction précise reste à déterminer. Entre autres particularités architecturales, le sol de la galerie périphérique est incliné. 

Tous deux sont abandonnés et partiellement détruits autour de 380–390 AD, dans un contexte de spoliation et de gestes de condamnation architecturale. Des dépôts monétaires post-abandon, liés à la iactatio stipis, témoignent d’une persistance des pratiques cultuelles.

En 2024, l’étude céramique a mis en évidence une occupation du site dès la période augustéenne, avec des tessons remployés dans les maçonneries du monument M5 et un niveau du Ier siècle identifié en périphérie de M3. 

La structure linéaire M3ST7, reliant M3, M4 et M5, pourrait jouer un rôle central dans l’organisation du sanctuaire, peut être liée à l'adduction d'eau dans les monuments. 

La campagne 2025 vise à élargir l’étude de la salle 1 et de la branche est de M3, avec une approche planimétrique coordonnée. L’objectif est notamment d’atteindre les niveaux les plus anciens de la salle 1 et de préciser l’intégration de M3ST7 à l’ensemble. En M5, l’exploration se poursuivra dans la salle centrale, la galerie nord et les abords extérieurs, notamment devant la porte à l'est. 

La campagne triennale vise à préciser la fonction et le statut du site à travers le temps. Elle cherche également à comprendre les pratiques associées à son fonctionnement et à préciser la chronologie de l’occupation. Les fouilles s’inscrivent dans un cadre plus large, à savoir l’étude de l’insertion du site dans son environnement archéologique local qui, autour de Tournus, est particulièrement bien documenté grâce à des décennies de prospections menées par les membres du GRAT. Cette démarche s’intègre également dans la synthèse en cours, initiée grâce au PCR RURALIA, sur le peuplement dans le Tournugeois durant l’Antiquité. 

Les recherches abordent plusieurs problématiques majeures. Elles portent sur la genèse des sanctuaires en contexte rural. Des découvertes récentes laissent présager une occupation du site sur au moins cinq siècles. L’étude s’intéresse aussi à l’abandon et à la destruction des sanctuaires païens au cours de l’Antiquité tardive, un processus encore mal connu. Les traces de destructions et de spoliation des deux monuments sondés coïncident avec les débuts de la christianisation dans la région, qui d’après les données semble active et agressive. Le bon état de conservation de la plupart des niveaux d’abandon offre des perspectives majeures pour apporter des réponses à cette problématique. Elle concerne également l'organisation et l’évolution des ensembles cultuels et des pratiques rituelles associées. Elle intéresse aussi le phénomène des dépôts de sanctuaires, en analysant les mobiliers, leur composition et les contextes qui les accueillent. Enfin, elle apporte des informations sur la continuité des pratiques rituelles à la fin de l'Antiquité Tardive. En abordant ces problématiques, les investigations actuelles à la Roche d’Aujoux s’inscrivent dans une recherche sur les dynamiques religieuses, sociales et culturelles de l’Antiquité tardive. 

Depuis 2024, l'approche paléoenvironnementale a été développée avec notamment la participation active d'étudiants. Une étude phytoarchéologique est conduite par Éliane Etève (MNHN, Paris) avec des prélèvements géoréférencés, inventaires floristiques et analyses de phosphore. Une étude malacologique prometteuse a été amorcée par Quentin Clabeau et l’étude de la micro-faune a été confiée à Justine Jacob (MNHN, Paris). Ils viennent rejoindre une équipe scientifique pluridisciplinaire dont plusieurs membres du laboratoire ArAr :

Archéo-anthropologue : Aurore Bertrand, archéologue contractuelle, chercheur associé - Adès /UMR 7268 – Aix Marseille Université. Faune : Thierry Argant, EVEHA, chercheur associé ArAr, UMR 5138, Lyon 2. Céramique fine : Daniel Barthélemy, INRAP, chercheur associé laboratoire ArAr UMR 5138, Lyon 2. Céramique commune : Grégory Compagnon, archéologue contractuel, chercheur associé laboratoire ArAr UMR 5138, Lyon 2, membre du GRAT. Géoarchéologie : Mathieu Rué, PALEOTIME, chercheur associé Archéologie des Sociétés Méditerranéennes UMR 5140, Montpellier, membre du GRAT. Instrumentum : Michaël Brunet, indépendant, chercheur associé ARTEHIS UMR 6298, Dijon. Mortier de chaux : Nicolas Herreyre, doctorant, chercheur associé ArAr, UMR 5138 Lyon 2 et iLM, UMR 5306, Villeurbanne. TCA : Corentin Dujancourt, archéologue contractuel, non rattaché. Numismatique : Maxime Dard, archéologue contractuel, non rattaché. Verre : Amélie Marie, gestionnaire des biens archéologiques mobilier, spécialiste du verre. 

Campagne 2025 – Informations pratiques

La campagne de fouille 2025 se déroulera du 23 juin au 1er août pour une durée de 6 semaines, avec une équipe d’une vingtaine de fouilleurs bénévoles encadrés par un professionnel salarié. L’équipe étant déjà complète, il n'est plus possible de postuler.

Pour les chercheurs du laboratoire ArAr, des visites guidées du site seront proposées à partir du 5 juillet, sur rendez-vous (de préférence le samedi matin).
Pour prendre rendez-vous : rochedaujouxmancey@gmail.com

carreaux Cluny
Samedi 15 février 2025

Programme Collectif de Recherche

PCR ‘Les carreaux de terre cuite de l’abbaye de Cluny : étude typologique, technique et archéométrique, XIIème -XVIIème siècles.’ Resp. V.Thirion-Merle

Cette nouvelle recherche associe archéologie et archéométrie et a pour principaux objectifs d’une part de proposer une chrono-typologie des carreaux entre le XIIème -XVIIème siècles à partir d’un corpus de plus de 1000 objets et de caractériser d’autre part les matières premières argileuses utilisées par les tuiliers, de comprendre les choix techniques opérés par les artisans médiévaux pour produire tel ou tel décor et de suivre les évolutions techniques au cours du temps.

Recherches réalisées dans le cadre de l'Axe 2 "Culture matérielle" du laboratoire et de sa plateforme CERAMOLOGIE.

Pour en savoir + : Thirion-Merle V. avec la collaboration de M. Orgeur, A. Schmitt et F. Notter-Truxa, 2023, La fabrication des carreaux de pavement de l’abbaye, in Dossiers d’Archéologie N°419, Cluny. Découvertes récentes, Editions Faton, sept/oct 23, p.58-63

 

monticules
Lundi 11 mars 2024

Sous la direction de Grégory Compagnon, archéologue contractuel (ArAr et Groupe de Recherche Archéologique de Tournus).

Une campagne de sondages a été menée durant l’été 2023 dans une parcelle forestière difficile d’accès sur les hauteurs de Tournus à Mancey. Elle vient dans la continuité de la prospection inventaire, sous couvert forestier, réalisée depuis 2021 dans ce secteur mal connu.

Il s’agit d’un site de hauteur qui domine à la fois la vallée de la Saône et la vallée de la Grosne. Il se distingue par la présence de monticules pierreux qui correspondent à des bâtiments effondrés autour d’un large espace partiellement nivelé que l’on pourrait qualifier de cour. La topographie singulière, le plan éclaté des monticules pierreux rapidement identifiés comme des vestiges d'édifices antiques avaient intrigué la recherche, suggérant une vocation particulière du site. Les dimensions et la morphologie des monticules, l'isolement du site par rapport aux activités modernes, ainsi que la densité de la forêt de buis qui le recouvrait, laissaient présager une conservation notable des vestiges.

Des fragments de céramique prélevés en surface, à différents endroits du site, indiquent une occupation entre la fin du 2ème et le milieu du 3ème siècle AD. En 2023, les sondages ont permis de documenter deux monticules pierreux. Ils semblent quant à eux fondés à la fin du 3ème siècle et ont fonctionné au moins jusqu’à la fin du 4ème siècle AD.

L’un des bâtiments est construit sur une terrasse aménagée et forme un quadrilatère dont le plus long côté mesure environ 12 m. Il a subi plusieurs réfections structurelles dont un agrandissement. Les murs sont conservé jusqu’à 120 cm en élévation. Ils étaient ornés d’enduits polychromes et de corniches en calcaire. Le monument a livré un spectre faunique singulier dont des centaines d’os de poules, des cochons de lait et un poisson. Cette faune est associée à des dizaines de petites monnaies dans une séquence stratigraphique développée sur 70 cm de hauteur.

L’autre bâtiment est de facture soignée avec des murs entièrement maçonnés, des sols en terrazzo, des placages en marbre et des enduits polychromes, y compris sur la façade extérieure. Il forme un quadrilatère d'environ 15 m de côté et est conservé sur environ 70 cm en élévation. Il a également livré des monnaies ainsi qu’un rare jeton de la déesse Isis.

A leur abandon, les monuments ont été spoliés de leurs tuiles de couverture et de leur parure ornementale (marbre, calcaire mouluré). Ils sont rapidement tombés en ruine et les monticules pierreux ont continué à être fréquentés jusqu’au Haut Moyen Âge.

Par la nature, la récurrence et la fréquence du mobilier déposé, le premier monument pourrait être interprété comme un temple. De par la nature des vestiges structurels, le second monument semble avoir un statut fort.

Le site, dans un état remarquable de conservation, offre peut-être un aperçu des croyances et des rituels pendant la période de transition vers le christianisme dans un contexte rural.

La fouille va reprendre dès cet été du 15 au 27 juillet 2024. Elle implique plusieurs spécialistes rattachés au laboratoire ArAr. Pour participer, envoyer un courriel à gmcompagnon@gmail.com avant le 1er juin.

Équipe :

Archéo-anthropologue : Aurore Bertrand, archéologue contractuelle, chercheur associé - Adès /UMR 7268 – Aix Marseille Université. Faune : Thierry Argant, EVEHA, chercheur associé ArAr, UMR 5138, Lyon 2. Céramique fine : Daniel Barthélemy, INRAP, chercheur associé laboratoire ArAr UMR 5138, Lyon 2. Céramique commune : Grégory Compagnon, archéologue contractuel, chercheur associé laboratoire ArAr UMR 5138, Lyon 2, membre du GRAT. Géoarchéologie : Mathieu Rué, PALEOTIME, chercheur associé Archéologie des Sociétés Méditerranéennes UMR 5140, Montpellier, membre du GRAT. Instrumentum : Michaël Brunet, indépendant, chercheur associé ARTEHIS UMR 6298, Dijon. Mortier de chaux : Nicolas Herreyre, doctorant, chercheur associé ArAr, UMR 5138 Lyon 2 et iLM, UMR 5306, Villeurbanne. TCA : Corentin Dujancourt, archéologue contractuel, non rattaché. Numismatique : Kévin Charrier, docteur en numismatique et Maxime Dard, étudiant. Verre : Amélie Marie, gestionnaire des biens archéologiques mobilier, spécialiste du verre.

fouilles Vale de Mir (Portugal)
Jeudi 26 octobre 2023

Tony Silvino (SAVL), Pedro Pereira (CITCEM, Université de Porto), Rodolphe Nicot (Eveha International), Christophe Caillaud (département du Rhône, musée de Saint-Romain-en-Gal)
Fouillé depuis 2012, le site de Vale de Mir a livré la partie économique d'un établissement rural du Haut-Empire extrêmement bien conservé, situé dans la vallée du Douro. Ainsi, différentes activités ont été décelées : viniculture, céréaliculture, travail du textile, élevage, etc. Abandonné au cours du IIIe siècle, ce site, qui pourrait correspondre à la pars fructuaria d'une villa, est réoccupé durant le IVe siècle avec également des traces d'activités économiques. La campagne de fouille de 2022 a permis de documenter cette phase d'occupation avec la découverte d'un probable site de recyclage des métaux dans la mesure où un important lot monétaire associé à des ensembles d'objets métalliques a été mis au jour. L'objectif principal de la campagne de 2023 est de documenter un peu mieux cette activité en récoltant les différents types de mobilier et en fouillant les structures qui équipent les différents espaces concernés.

Fouilles de Cluny 2023
Lundi 04 septembre 2023

Les fouilles archéologiques programmées à l'abbaye de Cluny (71) auront lieu du 4 septembre au 17 octobre 2023. Elles sont dirigées par Anne BAUD et Anne FLAMMIN

photographie
Jeudi 08 juin 2023

Vacuna, une déesse sabine : fouille archéologique programmée du sanctuaire de Leone à Montenero Sabino (Latium, Italie) 
Du 8 juin au 7 juillet 2023

Un chantier-école de l’Université Lumière Lyon 2

Sous la direction d’A. Borlenghi (maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2) et M. Marmara (ingénieure d’études à l’Université Lumière Lyon 2), avec L. Motta (céramologue, chercheuse associée à l’UMR 5138 ArAr). En collaboration avec Alessandro Betori et Francesca Licordari (Soprintendenza Archeologia, Belle Arti e Paesaggio per l’area metropolitana di Roma e la provincia di Rieti), Federico Giletti (Docteur en archéologie, université de Naples Federico II), A. Angelini (ITABC CNR, Montelibretti, Rome) et les étudiant.e.s de l’Université Lumière Lyon 2.

Cette fouille s’inscrit dans la continuité des opérations menées depuis 2019 sur le site de Leone à Montenero Sabino (Italie). Elle a pour but la poursuite de l’étude du sanctuaire romain (IIIe s. av. J.-C. – Ier s. ap. J.-C.) dédié à la déesse sabine Vacuna, premier sanctuaire lié à cette divinité à être fouillé de manière extensive en Italie. Une réoccupation du site au cours de l’Antiquité tardive a été mise en évidence ainsi que la mise en place d’une aire funéraire au cours du Moyen-Âge.

La Regardière (42) : fouilles programmées Eté 2023
Samedi 11 février 2023

La fouille programmée de l'habitat élitaire (Xe-XIe siècles) de La Regardière (Saint-Bonnet-le-Courreau, 42) aura lieu du 26 juin au 21 juillet 2023.

Les demandes de participation au chantier sont ouvertes. Merci d'envoyer un CV à : christophe.mathevot@ladiana.com

Présentation de la fouille programmée (.pdf)

Cluny 2022
Lundi 05 septembre 2022

Direction de la fouille : Anne Baud, maître de conférence Université Lyon2 et Anne Flammin, ingénieur de recherche au CNRS, laboratoire ArAr
- Topographie : Damien Laisney, topographe CNRS MOM - Anthropologie : Elsa Ciesielski - Fouille : Marylise Marmara (ingénieur d’étude à Lyon 2), Fabien Simon, Aurélie Devillechaise et les étudiants de l'Université de Lyon 2.
- du 5 septembre au 15 octobre 2022
- affiche (.pdf)

Les résultats de la fouille probatoire de 2021 ont permis d’obtenir une fouille tri-annuelle (2022-2024) dans le cloître actuel, financée par le Ministère de la Culture (SRA Bourgogne-Franche-Comté), la région Bourgogne-Franche-Comté et le laboratoire.

Cette nouvelle opération archéologique sera également implantée dans le cloître actuel de l’abbaye qui constitue un des secteurs les plus sensibles du claustrum puisqu’il se situe à l’emplacement de la nef et du cloître de l’église abbatiale de Cluny II (Xe siècle). Ce projet de recherche s’inscrit ainsi dans la continuité des travaux archéologiques menées depuis 2007 à Cluny, avec, par exemple, le dégagement du chevet de l’abbatiale (Cluny II).

Si aujourd’hui nous connaissons mieux les dispositions et l’évolution architecturale du chevet de la deuxième abbatiale ainsi que sa relation avec la salle du chapitre et la chapelle Sainte-Marie, entre le Xe et le XVIIIe siècle, nous ignorons, en revanche, à peu près tout de la nef de cette même église détruite au tout début du XIIe siècle et de l’avant-nef en partie conservée jusqu’au XVIIe siècle. Leur restitution ainsi que celles des premiers cloîtres, reposent aujourd’hui davantage sur des hypothèses dressées à partir de quelques sondages ouverts par K.-J. Conant au XXe siècle ou des comparaisons avec d’autres édifices clunisiens du XIe siècle, que sur des données archéologiques.

Le cloître ayant été reconstruit au moins 4 fois entre le XIe et le XVIIIe siècle, le premier plan connu remonte à 1700 (plan anonyme). Selon les sources textuelles, l’abbé Odilon (994-1049) aurait trouvé un cloître en bois et l’aurait reconstruit en marbre. Nous savons que le cloître était, dès la deuxième moitié du Xe siècle situé au sud de l’abbatiale, mais nous ne connaissons ni ses dimensions, ni son aménagement. Le cloître du XIIe siècle est mieux connu mais uniquement par quelques éléments de son lapidaire en grand partie retrouvé par l'archéologue Conant.

Enfin, on sait aujourd’hui que l’abbaye, fondée en 910, s’inscrit sur un site occupé depuis l’Antiquité et qu’une demeure aristocratique carolingienne, retrouvée entre 2008 et 2013, était élevée à cet emplacement. Nous souhaitons vérifier, à travers ces opérations archéologiques, si le premier préau du cloître succède également à ces installations anciennes. 

Sanctuaire de Vacuna_2022
Vendredi 01 juillet 2022

Fouille archéologique programmée du sanctuaire de Leone à Montenero Sabino (Latium, Italie)

Un chantier-école de l’Université Lumière Lyon 2
Sous la direction d’A. Borlenghi (maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2/ArAr) et M. Marmara (ingénieure d’études à l’Université Lumière Lyon 2 ArAr/Archéorient), avec L. Motta (céramologue, chercheuse associée à ArAr), B. Chamel (anthropologue, chercheuse associée à Archéorient) et A. Schmitt (directrice de recherche, CNRS/ArAr).
- du 30 juin au 29 juillet 2022

En collaboration avec Alessandro Betori (Soprintendenza Archeologia, Belle Arti e Paesaggio per l'area metropolitana di Roma e la provincia du Rieti), Federico Giletti (Docteur en archéologie, université de Naples Federico II), A. Angelini (ITABC CNRMontelibretti, Rome) et les étudiant.e.s de l'Université Lumière Lyon 2.

Cette fouille s'iscrit dans la continuité des opérations menées depuis 2019 sur le site de Leone à Montenero Sabino (Italie). Elle a pour but la poursuite de l'étude du sanctuaire romain (IIIe s. av. J.-C. - Ier s. apr. J.-C.) dédié à la déesse Vacuna, premier sanctuaire lié à cette divinité à être fouillé de manière extensive en Italie. La fréquentation du site se poursuit durant l'Antiquité tardive puis à travers la mise en place d'une aire funéraire au cours du Moyen-Age.

Fouilles de la Rivière Romaine
Lundi 16 mai 2022

L’aménagement du complexe de la Romaine en Moyenne-Côte-Nord et au centre de la péninsule du Québec-Labrador (Canada) a été précédé de recherches archéologiques sur le terrain qui ont grandement enrichi notre connaissance du territoire traversé par la rivière. Les résultats des fouilles confirment et alimentent les hypothèses relatives à l’identité et aux activités des personnes qui ont séjourné dans le bassin supérieur de la Romaine au cours des sept derniers millénaires. D’importantes découvertes ont été faites sur ces « peuples de la rivière »… Parmi les archéologues, Martin Perron, chercheur associé au laboratoire.

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