
Fouilles 2013 : du 2 au 31 mai
Responsables :
- Anne Baud (MCF Université Lyon 2, UMR 5138)
- Monique Zannettacci (Archéologie municipale de Vienne)
Composition de l'équipe :
- Anne Flammin (IE CNRS, UMR 5138),
- Alexia Supryk (anthropologue)
- les étudiants de l’université de Lyon2
Les recherches archéologiques menées dans l’abbaye Saint-André-le-Haut à Vienne ont essentiellement porté sur l’église abbatiale. Plusieurs campagnes de fouilles ont été menées depuis une dizaine d’années. L’étude archéologique du site a permis de restituer plusieurs phases d’occupation depuis l’Antiquité avec la présence d’aqueducs auxquels se superposent une série d’inhumations antérieures à l’an Mil. Le premier édifice reconnu correspond probablement aux reconstructions suscitées par l’arrivée des moniales d’Arles. Il s’agit d’une église à nef unique terminée à l’est par une abside avec crypte. Dans un deuxième temps, vers 1200, l’église est agrandie par l’ajout d’une travée occidentale et les deux premières travées sont voûtées d’ogives. L’accès à la crypte est condamné. Au XIVe siècle, le premier chevet et la crypte sont détruits et un nouveau sanctuaire est édifié à l’emplacement du précédent. L’église est totalement voûtée. La fonction cimétériale de l’abbatiale a été mise en évidence à l’époque moderne, probablement peu après les guerres de religion, lorsque Saint-André accueille la paroisse en ses murs.
L’opération de 2013 va s’attacher à la fouille d’une partie de la nef et des différents niveaux de sépultures qui s’y trouvent ainsi qu’à la poursuite de l’étude de bâti.