Aller au contenu principal

PROJET COLLECTIF DE RECHERCHE

VIENNE DE LA FIN DE L’ANTIQUITÉ TARDIVE À L’ÉPOQUE MODERNE : POUR UN ATLAS DE LA VILLE MÉDIÉVALE

Anne Baud (Professeur, Université Lyon2, ArAr), Emmanuelle Boissard (IE, SRA, ArAr) et Anne Flammin (IR, CNRS, ArAr) (dir.),

Laurence Brissaud (Conservatrice du patrimoine, Musée de Saint-Romain-en-Gal), Julian Castelbou (IE, SRA - ArAr), Julien Cavero (IE, CNRS, MOM), Gérard Charpentier (IR, CNRS, MOM), Philippe Dessaint (SAVL, ArAr), Charlotte Gaillard (SAVL, ArAr), Vanessa Granger (archéo-anthropologue, ArAr), Damien Laisney (IE, CNRS, MOM), Anne Lemonde (Maître de conférence, Université de Grenoble), Nathanaël Nimmegeers (historien, professeur), Jean-Luc Prisset (Conservateur du patrimoine), Quentin Rochet (Archeodunum, ArAr), Amélie Roger (IE, Université Lyon2), Fabien Simon (SAVL, ArAr), Anne Schmitt (DR, CNRS, ArAr), Joëlle Tardieu (IE, ArAr), Adrien Tourasse (Doctorant, UMR 5138-ArAr) et Monique Zannettacci (archéologue, ville de Vienne)

La ville de Vienne est connue pour être l’une des plus prestigieuses capitales de l’Antiquité. Son patrimoine médiéval, qui comprend des édifices emblématiques, tels que la basilique Saint-Pierre, la cathédrale Saint-Maurice ou les maisons médiévales du quartier de la paroisse de Saint-André-le-Bas, témoigne tout autant de son statut de puissance cité ecclésiastique élaborée par une longue lignée d’évêques et archevêques.

 

Depuis les années 1970, de nombreux chercheurs se sont intéressés à l’histoire du Moyen Age viennois. Plusieurs fouilles archéologiques, préventives et programmées, ont également été menées sur différents sites majeurs (abbayes de Saint-André-le-Haut et Saint-André-le-Bas, cathédrale Saint-Maurice, églises Saint-Georges et Saint-Pierre). Ces divers travaux portant souvent sur des questions très spécifiques n’ont jamais fait l’objet d’une synthèse, ne nous offrant qu’une vision très partielle et morcelée de la ville médiévale de Vienne.

L’objectif du PCR, amorcé dès l’année 2019, et qui s’appuie sur une équipe d’une vingtaine de chercheurs de différents horizons, est donc de rassembler toutes les données afin d’appréhender l’évolution de l’espace urbain viennois de part et d’autre du Rhône depuis le Ve siècle jusqu’au XVIIe siècle. Tout en s’inscrivant dans une recherche pluridisciplinaire, cette analyse vise à s’appuyer en premier lieu sur les éléments matériels, appréhendés dans le cadre d’une réflexion archéologique. La mise en place d’un SIG à l’échelle de la ville bénéficie de la contribution d’un ingénieur d’étude en géomatique, Julien Cavero (IE CNRS, MOM). Ce travail pourra être publié dans la collection Atlas historique des villes de France des éditions Ausonius à Bordeaux.

Dans le cadre du PCR sur la ville médiévale de Vienne, Amélie Roger (docteur en archéologie médiévale et spécialiste du bâti médiéval) a été engagée pour six mois (de janvier à juin 2023). Son travail porte sur la présence des ordres mendiants dans la ville. Entre le XIIIe et le XVIIe siècle, la plupart d’entre eux choisit de se fixer à plus ou moins long terme dans la cité dauphinoise ou dans ses faubourgs. L’étude historique et archéologique traite des implantations conventuelles et de leurs impacts architectural, économique et social sur leurs environnements proches. L’installation de ces ordres résolument urbains contribue à la structuration des différents quartiers de Vienne dès la fin du Moyen Age.