Campagne de fouilles de l'abbaye Saint-André-le-Haut à Vienne (Isère)
Fouilles archéologiques programmées (chantier école de l'université de Lyon 2) 2016
- du 6 juin au 17 juillet 2016
Co-responsables :
A. Baud (MCF Université Lyon 2, ArAr), A. Flammin (IE, CNRS, ArAr) et M. Zannettacci (Archéologie municipale de Vienne)
Les recherches archéologiques menées dans l'abbaye Saint-André-le-Haut à Vienne depuis une dizaine d'années ont essentiellement porté sur l'église abbatiale. L'étude archéologique du site a permis de restituer plusieurs phases d'occupation depuis l'Antiquité avec la présence d'aqueducs auxquels se superposent une série d'inhumations antérieures à l'an Mil.
Le premier édifice reconnu correspond probablement aux reconstructions suscitées par l'arrivée des moniales d'Arles. Il s'agit d'une église à nef unique terminée à l'est par une abside avec crypte.
Dans un deuxième temps, vers 1200, l'église est agrandie par l'ajout d'une travée occidentale et les deux premières travées sont voûtées d'ogives. L'accès à la crypte est condamné. Au XIVe s., le premier chevet et la crypte sont détruits et un nouveau sanctuaire est édifié à l'emplacement du précédent. La fonction cimétériale de l'abbatiale a été mise en évidence à l'époque moderne, probablement peu après les guerres de religion, lorsque Saint-André accueille la paroisse en ses murs.
L'opération de 2016 va s'attacher à la poursuite de la fouille des galeries du cloître (avec les sépultures) et, dans la nef de l’église, du cimetière paroissial et du petit édicule mis au jour en 2012.
Composition de l'équipe :
M. Duriez (Archéologue, Doctorante)
C. Brun (Céramologue, IE, CNRS, ArAr)
G. Charpentier (Architecte, IR, CNRS, USR 3439)
D. Laisney (Topograghe, IE, CNRS)
A. Gaillard (Anthropologue)
D. Linard (Anthropologue)
V. Granger (étudiante en Master)
et les étudiants de l'Université de Lyon 2
UMR 5138