Sous la direction d'Anne Baud, maître de conférence Lyon 2 et Monique Zannettacci, archéologue attaché à la ville de Vienne.Composition de l'équipe : Anne Flammin, IE CNRS, Alexia Supryk, anthropologue et les étudiants de l’université de Lyon 2.
Les recherches archéologiques menées dans l’Abbaye Saint-André-le-Haut à Vienne ont essentiellement porté sur l’égliseabbatiale. Plusieurs campagnes de fouilles ont été menées depuis une dizaine d’années. L’étude archéologique du site a permis de restituer plusieurs phases d’occupation depuis l’Antiquité avec la présence d’aqueducs auxquels se superposent une série d’inhumations antérieures à l’an Mil.
Le premier édifice reconnu correspond probablement aux reconstructions suscitées par l’arrivée des moniales d’Arles. Il s’agit d’une église à nef unique terminée à l’est par une abside avec crypte.
Dans un deuxième temps, vers 1200, l’église est agrandie par l’ajout d’une travée occidentale et les deux premières travées sont voûtées d’ogives. L’accès à la crypte est condamné.
Au XIVe siècle, le premier chevet et la crypte sont détruits et un nouveau sanctuaire est édifié à l’emplacement du précédent. L’église est totalement voûtée. La fonction cimétériale de l’abbatiale a été mise en évidence à l’époque moderne, probablement peu après les guerres de religion, lorsque Saint-André accueille la paroisse en ses murs.